dimanche 26 avril 2015

CHALEUR...

Oui, je sais, cela fait longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles et je m'en excuse. Tout d'abord, je suis partie 8 jours à Pia où je vous rappelle que je ne peux pas me connecter, ensuite je suis tombée dans une période de chaleur intense. Veuillez me pardonner, beaucoup d'articles sont commencés, non terminés, terminés, non publiés, le courage me manque....

Mais je vais revenir bientôt... J'ai écrit cela aujourd'hui pour vous.



CHALEUR….


« A certaines heures, la campagne est noire de soleil. Les yeux tentent vainement de retenir autre chose que des gouttes de lumières et de couleurs qui tremblent au bord des cils. L’odeur volumineuse des plantes aromatiques racle la gorge et suffoque dans la chaleur énorme. »
« Noces » d’Albert Camus, Editions Gallimard, collection Le Livre de Poche, 1959



Tu tournes, retournes dans tes draps humides…

Tu cherches en vain un peu de fraîcheur dans les recoins du lit, mais tout est chaud, moite, épais…

La chaleur envahit tout, tu ne peux pas y échapper. La journée, les ventilateurs brassent l’air chaud, le soir il faut attendre longtemps que le thermomètre redescende en dessous de 38. C’est comme si tu avais une forte fièvre, sauf qu’elle est au dehors de toi, même confusion, même fatigue.

L’air pesant, oppresse, tu ressembles à un poisson hors de l’eau, la bouche ouverte, cherchant à respirer.
Et d’ailleurs tu respires, chaque nouvelle inspiration te confirme ton enfermement.

Tu souffres, tu « fatigues », le moindre effort te coûte même dès le matin. Tu es en eau tout de suite, alors tu bois, tu sais qu’il faut boire et tu absorbes des litres d’eau…

Tu n’as plus d’énergie, plus d’envie, plus de forces. Même manger  soulève le cœur sauf peut-être les crudités. Tu ne récupères plus, tu es exténuée…

Là tu apprends que c’est exceptionnel, une pointe à 43° à Bobo Dioulasso. Les burkinabés n’ont jamais été habitués à des températures aussi hautes à cette saison, ou alors elles sont suivies de pluies fortes (pluie des mangues) qui ramènent fraîcheur et  paix. Tout le monde souffre, en particulier les habitants du Sahel et les malades me dit mon ami Eric.
Je ne remonte plus dans les villages jusqu’aux pluies sinon je vais y laisser ma peau. Je vais m’occuper de moi. Prise de rendez-vous à Ouaga pour voir le médecin, et ici programme piscine, lieux climatisés pour faire descendre la température de mon corps.

L'année prochaine, c'est sûr, je suis en France à cette période de l'année, fin mars, avril et mai.





samedi 11 avril 2015

UNE SOIREE A BOBO : MUSIQUE ET DANSE

Juste avant de remonter dans les villages, une soirée très sympa au maquis 41, un maquis bien branché, très bonne musique traditionnelle et reggae. Ahmed m'avait dit que le groupe était bon. J'ai beaucoup apprécié et un peu dansé.

J'ai surtout apprécié la virtuosité de tous ces musiciens capables pour la plupart de se remplacer au pied levé, Ahmed à la basse ou au djembé...
 


 Soirée au maquis 41

Soirée au maquis 41 (2ème)

Ambiance




Je vous laisse voir et écouter....

samedi 4 avril 2015

AUTRES PHOTOS DE LA MAISON


Chambre ocre rouge

L'entrée de la salle d'eau

La douche

La chambre rouge



L'entrée



J’AI TROUVE MA MAISON !....




Ca y est, j’ai trouvé ma maison. Enfin, j’ai trouvé, on m’a aidé à trouver.

A l’auberge où je réside séjourne également Francis. Il est hollandais d’origine, mais vit au Ghana depuis plusieurs années. Le Burkina Faso est pour lui une aire de repos, une respiration. Il y vient régulièrement même si ce n’est pas le meilleur lieu pour ses affaires, le commerce des perles anciennes.

Il connaît très bien l’Afrique, a une philosophie bien à lui, faite d’expériences, de connaissances solides en histoire et en politique, de bon sens.

Il m’a mise en relation avec un burkinabé influent, marchand d’art africain, Aboubakar. En une demi-journée, ce dernier avait trouvé 4 à 5 maisons à visiter. 

Ici, les maisons se ressemblent beaucoup. Elles sont à l’image que les burkinabés se font du confort : terrasse, carrelages, ventilateurs au plafond et l’éternel salon bien lourd, velours chargé et mousse, au milieu du salon.

Nous venions de visiter une maison avec 3 chambres, une jeune femme logeait déjà dans la maison. Elle gardait, faisait le ménage et la cuisine si on le désirait. Pour moi, ce n’était vraiment pas possible. La maison n’était pas mal, grande, grande cour ombragée, mais la jeune femme était au milieu. Pas de chambre à part à l’extérieur comme on le rencontre souvent ici. Paradoxe africain : si je prenais la maison avec la jeune femme, c’était 100 000 fcfa mensuels, sans elle, c’était 125 000 car il fallait la reloger. 

La maison suivante était la maison d’un artiste, acteur de cinéma burkinabé, qui a travaillé avec Peter Brook, très connu (pas par moi je m’en excuse devant ses proches).



Le comédien burkinabé Sotigui Kouyaté, le 21 mai 2009 au Festival de Cannes. © AFP

 
L’inconvénient majeur de cette maison était devant moi en entrant. Deux véhicules encombraient cette cour petite.

Le propriétaire a déjà enlevé une camionnette


 Le propriétaire, fils de l’artiste, habite le premier étage, un étage rajouté, tout en bois. Celui-ci me dit-on n’est jamais là, quelques jours par mois  à peine. On rajoute que c’est un rasta très beau, très long qui préfère vivre au village, à la campagne, de façon très rudimentaire. L’argent ne l’intéresse guère.



La terrasse fermée par du grillage moustiquaire


Il veut finalement 125 000 fcfa mensuels pour cette maison. Aboubakar après bien des négociations qui durent, on est en Afrique, et après avoir fait valoir, les liens qui unissent leurs deux familles depuis longtemps, réussit à faire descendre à 100 000 fcfa, soit 150 euros.

J’avais soutenu comme arguments, que la cour était inexistante en l’état, que je louais pour longtemps et enfin que nous avions des points communs, pour lui l’agriculture et pour moi l’apiculture.


La maison est grande. L’entrée est une grande terrasse commune à mon appartement et à celui du premier étage. Cette terrasse, petit salon d’extérieur, est entièrement fermée par une moustiquaire, ce qui permet d’y dormir, lorsqu’il fait trop chaud.

La grande salle
























On entre ensuite directement dans une très grande pièce : au fond une cuisine équipée (à l’africaine) séparée par un comptoir de la partie salon. 

 
La cuisine


Peu de meubles, ce qui permet un aménagement personnel. Les carrelages sont très beaux en bon état. Un couloir large s’ouvre sur la gauche et dessert trois chambres avec lits et ventilateurs et une salle d’eau, douche toute carrelée, et des toilettes à l’européenne.


Chaque pièce possède sa petite touche artistique, là des poignées en bronze, ici une étagère découpée en arrondi, une affiche collée à même le mur. Tout respire la sérénité, l’originalité et surtout la convivialité. Une maison pour recevoir mes amis, vous êtes prévenus et attendus.



J’ai déjà les clés, j’y retourne avec Aboubakar en début d’après-midi et je déménage ce soir.

mercredi 1 avril 2015

PHOTOS DE LA FORMATION

Robert de l'association "Les Enfants de Djibasso" avec casquette et appareil photo




                         LE MATERIEL













Les apiculteurs très intéressés par les enfumoirs









Dégustation de miels