samedi 6 juin 2015

LE MARCHE AFRICAIN





 Je vais régulièrement au marché du quartier.

En arrivant au marché

Coincée comme je le suis actuellement par la chaleur, je pars très tôt le matin à pied, généralement entre 7 et 8 h. Le soleil est déjà haut mais ses rayons sont moins agressifs. J’en ai pour une petite demi-heure.

On trouve de multiples feuilles (patates, pois, aubergines, baobab, oseille.....)pour faire la sauce "feuilles"

J’achète sur place légumes et fruits, épices, parfois viande ou poisson.
Comme j’ai très envie de crudités, j’ai toujours dans mon frigo des tomates, concombres, avocat, oignons avec lesquels je me concocte matin et soir des salades rafraîchissantes.


Le vendeur de poissons
Les marchés sont des lieux de passages et d’échanges très importants. Il y en a dans chaque quartier plus le Grand Marché central (un peu comme nos Halles). Chacun s’installe pour y vendre parfois trois bricoles. Beaucoup de femmes vendent leur production ou des légumes qu’elles sont allées chercher très tôt au grand marché des fruits et légumes (sorte de centrale d’achat en plein air). Les hommes vendent plutôt la viande ou le poisson et les vêtements.

Poissons séchés, cubes maggi, épices
Mèches, élastiques, babioles...
Comme très peu d’argent circule ici, beaucoup de ces petits commerçants achètent par exemple une boîte d’un kilo de concentré de tomates et revendent ledit concentré en très petites parts de 20 g à 25 centimes. Chaque ménagère peut ainsi faire sa cuisine chaque jour sans dépenser de trop grosses sommes. Tout peut s’acheter ainsi, le sel, le sucre surtout, en sachets de 20 g (gros comme le doigt).




Il faut savoir qu’en plus de ces marchés, tout un chacun peut s’installer devant sa porte ou sur le trottoir le long du « goudron » (cf ndlr) pour vendre de tout, souvent des plats cuisinés (riz sauce, riz gras, attieke…), des sandwiches (à l’avocat, à la viande…) ou des beignets.





Je vais essayer de vous faire ressentir un peu l’ambiance de ces marchés africains, très pauvres, très colorés, très fréquentés, où les passages sont étroits ce qui n’empêche pas les mobylettes de s’y faufiler au milieu de la foule….



Ndlr : "goudron" est utilisé pour parler d'une voie goudronnée. Il y en a tellement peu qu'on va s'en servir pour indiquer la route au taximan, par exemple : "secteur 21, 3ème goudron à droite !"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire