Lundi 28 février
Enfin, écouter une belle musique, bouger, ou plutôt laisser
la musique entrer en moi. Jusqu’à ce que le corps se mette à bouger seul
presque. Si je force quoi que ce soit, je suis en représentation, décalée, je
danse mal. Non plutôt laisser s’exprimer le rythme et la musique à travers moi.
Alors parfois, ça peut donner des formes bizarres. Dans les
« maquis », cela fait rire les jeunes car ils ont des codes pour
danser le coupé-décalé par exemple, codes qu’évidemment je ne possède pas et qui
d’ailleurs ne m’intéressent pas.
C’était une belle soirée populaire dimanche soir, familiale,
beaucoup de parents avec de jeunes enfants
et puis une foule de gamins aux
premiers rangs. Ambiance !
Mâm est avec moi. Nous avons dégusté, enfin, un très bon
attieke, j’en rêvais. Ce plat est un
délice, à base de semoule de manioc, semoule qui a subi une préparation
spéciale qui lui donne son léger goût de noisette, servi avec un poisson grillé
et une salade très fraîche plus sauce plus piment.
Le groupe dont je ne
connais ni le nom, ni l’origine met vraiment l’ambiance. Les hommes portent des jupes bleu marine.
Des personnages montent régulièrement sur la scène pour faire rire le public
qui ne s’en prive pas.
On vient me chercher pour danser sur scène. Tous les gamins
des premiers rangs montent également sur la scène. Aïe ! Pourvu qu’elle
tienne. D’ailleurs, on les fait descendre rapidement.
Mâm a récupéré une petite fille qui pleurait, battue par sa
maman, me dit-elle; Je n'ai rien vu, mais manifestement, la petite apprécie.
Mâm m’invite chez elle pour le lendemain, lundi.
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