mercredi 25 février 2015

DANSER, BOUGER, VIBRER (2)



Lundi  28 février
 

Enfin, écouter une belle musique, bouger, ou plutôt laisser la musique entrer en moi. Jusqu’à ce que le corps se mette à bouger seul presque. Si je force quoi que ce soit, je suis en représentation, décalée, je danse mal. Non plutôt laisser s’exprimer le rythme et la musique à travers moi.

Alors parfois, ça peut donner des formes bizarres. Dans les « maquis », cela fait rire les jeunes car ils ont des codes pour danser le coupé-décalé par exemple, codes qu’évidemment je ne possède pas et qui d’ailleurs ne m’intéressent pas. 

C’était une belle soirée populaire dimanche soir, familiale, beaucoup de parents avec de jeunes enfants  et puis une foule  de gamins aux premiers rangs. Ambiance !




Mâm est avec moi. Nous avons dégusté, enfin, un très bon attieke, j’en rêvais.  Ce plat est un délice, à base de semoule de manioc, semoule qui a subi une préparation spéciale qui lui donne son léger goût de noisette, servi avec un poisson grillé et une salade très fraîche plus sauce plus piment.

Le  groupe dont je ne connais ni le nom, ni l’origine met vraiment l’ambiance.   Les hommes portent des jupes bleu marine. Des personnages montent régulièrement sur la scène pour faire rire le public qui ne s’en prive pas.
On vient me chercher pour danser sur scène. Tous les gamins des premiers rangs montent également sur la scène. Aïe ! Pourvu qu’elle tienne. D’ailleurs, on les fait descendre rapidement.


Mâm a récupéré une petite fille qui pleurait, battue par sa maman, me dit-elle; Je n'ai rien vu, mais manifestement, la petite apprécie.


Mâm m’invite chez elle pour le lendemain,  lundi.

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