lundi 23 février 2015

DANSER, BOUGER, VIBRER



Dimanche 27 février

J'ai décidé de quitter Ouagadougou, la grande capitale.
Je souffre du bruit et de la pollution. J'ai besoin de plus d'espace et de me reposer.
Départ samedi vers Bobo Dioulasso. Ce n'était pas prévu au programme, mais la perspective de plusieurs concerts m'amène à faire un détour et  puis, je vais peut-être enfin pouvoir danser.

Hier soir, soirée musicale africaine au « Bois d’Ebène » à Bobo Dioulasso.



Le célèbre djembefola, Haruna Dembele, se produit avec tous ses percussionnistes, ses chanteurs et danseurs. Il y a là beaucoup de musiciens de Bobo, j’en connais quelques-uns.

Karim, le chauffeur de taxi a décidé de m’accompagner. C’est son credo maintenant, il « veille » sur moi, je suis sa « maman ». Bon il faut qu’il comprenne que j’aime être libre d’aller et venir. Je le lui ai déjà dit.


 Karim

 Les filles sont belles, maquillées, coiffées, apprêtées. On attend en buvant une « Brakina ».
Et soudain c'est un déferlement de percussions sur la scène, rythmes, sons sourds et puissants. J’aime lorsque l’ensemble se met au service d’un seul pour lui permettre de faire son solo. Brillant de puissance et célérité. Etonnamment c’est un blanc qui commence, il doit être en stage, mais pour être ici sur scène, pas un débutant. Le balafoniste est excellent.
Entre en scène, Kadi Coulibaly. Une belle voix chaude et rauque pleine de nuances. Allez voir sur « You Tube » une chanson toute simple dont elle sait faire une merveille ! Je vous donne les références.


Seulement voilà, depuis que je suis arrivée, pas moyen de danser ! Je n’ai qu’une envie c’est de bouger. A Ouagadougou, les pistes des maquis étaient désertes (match de foot) et ici, tout le monde semble écouter passionnément. Il faut dire que les danseurs et danseuses d’Haruna rivalisent d’adresse et de rapidité.


Je rentre à minuit, fatiguée.

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