mercredi 11 mars 2015

ON Y EST...







Demain matin, jeudi, je repars pour les villages. Je vais y rejoindre Djakaria, le formateur pour préparer plus précisément les trois journées prévues.

Son programme est déjà fait bien sûr et il a l’habitude. Non ce sont plutôt des questions de fonds et d’organisation que nous allons devoir résoudre ensemble avec l’association créée par les apiculteurs.

Cette association « Djigui sèmê » de Pia1a été créée rapidement après mon passage en 2014, signe de leur dynamisme et de leur motivation. J’avais dit : « Regroupez-vous, organisez-vous en groupement ou association ! Moi je pars chercher des fonds pour démarrer. »




- Siège village de Pia, département de Djibasso, Province de la Kossi
  - N° 2014 - 014/MATS/RBMH/PKSS/HC nna
  - délivré à Nouna le 30 Avril 2014


Liste des membres de l'association de Pia :


- Président = Samouka Dramane
- Vice président = Konate Yaya
- Trésorier = Diarra Adama
- Trésorier adjoint = konate Mazeraba
- Secrétaire = Tara
- Secrétaire à l'information = Diarra Moussa
- Secrétaire adjoint = Sako Bakary
- Commissaire au compte = Konate Djibrilou
- Commissaire adjointe = konate Dramane
- Conseiller = Konate Bourima




Il y a donc lieu de faire vivre cette association et cela commence dès maintenant. A terme, l'association des "Enfants de Djibasso" devrait pouvoir se retirer, et s'investir peut-être sur d'autres villages.

-          - Beaucoup de villageois, s’apercevant que les choses progressent, décident aujourd’hui de rejoindre l'association "Djigui Sèmê".  Les villageois d’Ira par exemple m’ont clairement exprimé l’autre jour qu’ils allaient rejoindre l’association d’apiculteurs de Pia. Je ne m’occuperai certes pas de cela, mais ouvrir l’œil sur la façon dont cela va être géré.

-          - Ensuite, il y a lieu de les associer à toutes les décisions qui devront être prises. Par exemple, comment gérer toutes les demandes de formation ? A mon avis, ils devraient être au moins 60 le 15 au matin. Or, Djakaria et moi-même avons clairement exprimé qu’au-delà de 20, il était difficile de dispenser un enseignement correct. Donc, leur remettre le problème entre les mains, sachant que Djakaria qui a vécu cela de nombreuses fois va leur faire des propositions.

Notre souhait, à Djakaria et moi-même, était que les apiculteurs qui possèdent le plus de ruches (ils sont 4 ou 5 à en avoir une centaine) s’inscrivent en premier. Ensuite, nous souhaitions qu’il y ait des femmes. Ensuite….

-         -  Ensuite et ce n’est pas une mince affaire, comment attribuer les ruches, sachant que les trois premières apportées par Djakaria devraient être données à l’association (c’est une proposition du formateur) et gérées par elle-même.

Si quelques-uns s’occupent de faire tomber les coûts de revient, essentiellement le prix du bois, en commandant en gros les planches par exemple, en négociant avec le forgeron pour les pieds, etc… nous pourrions peut-être atteindre un prix de revient de 20 000 FCFA au lieu des 30 000 actuels (45 euros je rappelle).

Si d’autre part,  et cela me semble souhaitable, les apiculteurs participent à l’acquisition (à quelle hauteur ?), il y aurait largement de quoi installer plus de 60 ruches dans les prochains mois avec ce que nous avons récolté des parrainages (un point précis vous sera fait prochainement).


Merci, si vous avez des remarques, suggestions, critiques, merci de participer en direct. Parfois, lorsqu’on est dans la situation, on n’aperçoit pas forcément l’attitude réflexe ou le mot malheureux qui laisse percevoir un manque de justesse ou de conscience.

Je vais devoir vous laisser pour plusieurs jours et je m’aperçois que cela m’est difficile. Même si j’écris sur place, le fait de ne pas pouvoir envoyer mes textes rompt d’une certaine façon le dialogue.

J’ai envie là maintenant de vous faire part des valeurs qui m’animent, valeurs que j’ai essayé de préciser avant de partir à ma manière bien sûr. Je vais mettre en ligne également une note de situation, note que j’avais rédigée pour tenter d’obtenir des fonds, en tout cas pour tenter d’intéresser l’association de solidarité internationale Apiflordev. Je vais appeler ça «Un peu d’histoire ».

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