Suivant l’heure de la journée (comme chez nous) vous
dites bonjour :
-
Ani soroma……………………………… le matin
-
Ant’lé………………………………...…. autour de midi
-
Ani oula…………………………………. l’après-midi
-
Ani sou………………………………….. le soir et la nuit
Ce bonjour est suivi invariablement d’un « Comment
allez-vous ? »
-
Somorodo ?
Auquel vous répondez « Tout va bien » si ça va
bien sûr.
-
U ka kené
Ou alors on peut vous demander si vous avez bien dormi, mais
je n’ai pas compris forcément car ça peut être à toute heure de la journée
-
Eresera ?
Auquel vous répondez « Bien »
-
Ere
Suivent des questions nombreuses sur la famille, le travail,
la santé… auxquelles vous répondez si tout va bien
-
A kakené
Et vous n’oubliez pas de remercier pour ces attentions donc
cela donne :
-
Anitié
-
Barka ou barika
-
M’bâ
Ces salutations très longues surtout lorsqu’il s’agit de
personnes âgées ou importantes sont fondamentales. Bien sûr, les jeunes ont
tendance à passer rapidement, mais elles marquent toujours en tout cas dans les
villages, le respect et la reconnaissance des gens de la famille, des voisins,
des amis. Le temps pris n’est pas perdu, il signe l’estime partagée,
l’inscription dans un ordre de temps, de société.
Par contre, ce que je n’aime pas, c’est faire le tour du
village systématiquement, pour aller saluer des personnes que je ne connais pas
et avec qui il ne se passe pas grand-chose d’autre. J’ai l’impression à ce
moment plus d’être un faire-valoir pour celui qui me promène.
Pourtant, partout, je trouve des visages accueillants,
souriants, heureux de me voir ou de me revoir, reconnaissants. Je danse avec
Awa, la deuxième femme du chef des griots, elle me dédie une petite chanson de
bienvenue. Je pleure avec Bakary qui court en criant « Dominique,
Dominique ! »
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